Axe de recherches sur les Dynamiques forestières
Axe 3.1 Reconstitutions des paléovégétations
► Didier Galop (GEODE, France), Martin Lavoie (CEN, Canada) & Sébastien Joannin (ISEM, France)
► Thèses impliquées : Barhoumi Cheïma, Landry Chiarello & Gwenaël Magne
Les analyses polliniques seront conduites sur des séquences lacustres pour obtenir une résolution temporelle moyenne minimale de 50-100 ans. Les données permettront de connaître la dynamique naturelle à long terme de la végétation au cours de l’Holocène en réponse aux variations du climat et aux perturbations.
Il est important de souligner que le climat peut agir directement sur le régime des feux ou indirectement en modifiant la quantité ou la qualité du combustible (Hu et al. 2006, Higuera et al. 2007, 2009). Par ailleurs, des effets du feu sur la végétation (Overpeck et al. 1990, Genries et al. 2009, Blarquez et Carcaillet 2010) peuvent amplifier par rétroaction les effets du climat.
Des analyses macrofossiles se feront à haute résolution stratigraphique (tous les 2 cm), en parallèle des analyses polliniques. Des transformations de la végétation peuvent avoir lieu au niveau local notamment en réponse aux perturbations sans pour autant être enregistrées dans les données polliniques (Ali et al. 2008). Les analyses de macrofossiles et polliniques sont donc complémentaires et véritablement indissociables pour caractériser de façon optimale les changements de la végétation au cours du temps.
Axe 3.2 Changements climatiques & dynamiques des écosystèmes forestiers
► Annika Hofgaard (Norvège), Francine Tremblay (Canada) et Alexander Kryshen (Russie).
► Thèses impliquée : Jørn Olav Løkken
De part leurs caractéristiques (saison de végétation, températures, sol etc..), les écosystèmes de hautes altitudes et latitudes sont très sensibles aux changements climatiques et sont donc d’excellents zones d’étude afin de traquer l’impact du réchauffement globale en cours sur les dynamiques forestières et la biodiversités.
Dans cet axe nous déploierons des approches couplant des analyses de traits fonctionnels et génétiques afin de caractériser l’impact des hausses de températures et de la sècheresse sur la plasticité des arbres, la diversité et la résilience des écosystèmes forestiers.